| Page(s) de l'article : | pp. 266-293 ; 44 ill. en n., 8 ill. en coul. |
| Note générale : | H. Schober cherche le caché et l'impénétrable dans un monde qui se voudrait transparent et où tout tend à se rationaliser. Ses performances/vidéos des années 70, d'une "essenzialità rigorosa" - limitées à une séquence unique, souvent à un seul geste, dans un renoncement à la narration, à l'inessentiel et au décoratif -, éloignées des orgies et révoltes de l'Actionnisme viennois comme des théories psycho-psychanalytiques du langage du corps, étaient à comprendre comme une extension des moyens picturaux par l'introduction du mouvement. H. Schober entreprend à la fin des années 70 un travail de peinture où le mouvement virtuel se substitue au mouvement réel - la vidéo trop grossière et imprécise ne peut rendre les idées et leur finesse. Ses peintures portent en elles, selon une compréhension futuriste, l'espace, le mouvement, la lumière et le temps. Elle sont aussi une expérimentation de la matière pour permettre des variations infinies selon les éclairages les plus divers (naturels, artificiels, chauds, froids, etc...). La couleur unique, le rouge, qui assaille plus agressivement que d'autres l'oeil du spectateur, exclut la représentation et acquiert une valeur de forme destinée à produire une spatialité. Données biobibliogr. (dont art. dans Kunstforum, n° 24, 27, 32 et 104). |
Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche Interroger des sources externesHelmut Schober : Von der Performance zur Malerei in Kunstforum, n° 126 (mars-juin 1994)
