[article] | Titre : | Peaux sculpturales : la surface en tant que contenu = Sculptural Skins: Surface as Content | | Auteurs : | Sarah Moore Fillmore, Auteur | | Année de publication : | 2022 | | Page(s) de l'article : | p.17-25, (12p.) | | Langues : | Français (fre) | | Sujets : | Art et politique
Chan, Lucie
Femmes artistes
Johnson, Ursula
Malbeuf, Amy
Maloney, Sarah
Peau
| | Résumé : | En histoire de l’art occidental, la peau a été un enjeu en peinture, principalement, alors que la forme a plutôt été l’apanage de la sculpture. À l’exception de figures réalisées par Rodin et quelques autres, la pierre, le bronze et le bois sont moins aptes à rendre l’élasticité de la chair ou à évoquer la chaleur du corps humain, et ce, en raison de leur matérialité froide et dure. Avec l’érosion relativement récente des catégories et des
partis pris traditionnels, la sculpture, en particulier celle pratiquée par
les femmes ou par des artistes s’identifiant aux femmes, s’est tournée vers des thèmes — comme le personnel, le domestique, le corporel — pour la plupart ignorés tout au long de l’histoire de cette discipline. Aujourd’hui, il est fréquent que les artistes abordent le désordre du corps, ses fuites,
ses ruptures, ses échecs et ses plaisirs, le pouvoir et ses défauts, en faisant appel à des matériaux n’appartenant pas aux traditions sculpturales : laine, cuir, feutre, tissu, perles, fil, entre autres. Autrefois mis sur la touche en compagnie des femmes qui les pratiquaient pendant que les hommes artistes trouvaient la gloire en illustrant la chair (une chair surtout féminine), les arts ménagers se trouvent solidement implantés dans les pratiques artistiques actuelles. | | Collation, illustration : | (12p.) | | Permalink : | https://www.bsad.eu/index.php?lvl=notice_display&id=73913 | | Localisation : |
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in Espace (Montréal) > n°132 (Automne 2022) . - p.17-25
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