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| Résumé : | "L'artiste portugaise LEONOR ANTUNES (1972, Lisbonne; vit et travaille à Berlin) déploie au sein de La Loge à Bruxelles un ensemble significatif d'éléments sculpturaux qui interagissent avec l'architecture si particulière du lieu. Au gré d'ellipses et d'allusions implicites, y sont rendus une série d'hommages à des savoir-faire vernaculaires ainsi qu'à des personnalités féminines tenues dans l'ombre de leur discipline par l'historiographie ou par de proches figures masculines. Le ton est à la faveur d'une discrétion. Sous le titre discrepancies, l'exposition renvoie en effet aux œuvres du temps et à des reliques d'ambition, pour confronter les phénomènes de la dépossession et de l'effacement au mythe moderniste de l'originalité. Telle une nouvelle mise en jeu de cet équilibre en tension qui fait la singularité du geste sculptural d'Antunes, à travers notamment des échos au minimalisme et au post-minimalisme ainsi que par des emprunts de motifs abstraits, il s'agit pour l'artiste de poursuivre une réflexion sur l'appartenance et la filiation artistique en proposant une relecture féconde d'un contexte à appréhender entre les mailles de son intervention, dans les silences qui percent les récits, dans les failles des perceptions." Source AM |
Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche Interroger des sources externesLe Brutus de Jacques-Louis David (1789) ou l'enfouissement intime de la sensibilité in Sensibilités, n°11 (décembre 2022)
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