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| Résumé : | Partant de Leopardi, qui a mis en évidence la relation étroite entre la mode et la mort, on passe à Baudrillard pour qui la mode est toujours rétro“, pour finir avec Baudelaire qui voyait dans la mode sa capacité à transcender la nature des corps. Elle est dans un présent précaire, passagère, éphémère, en constante transformation. C'est tout cela qui est évoqué dans les corps absents des robes de Magritte, de Louise Bourgeois, d'Annette Messager entre autres. Ces uvres ne commentent pas tant le vêtement, qu'une pratique culturelle et avec elle la culture actuelle dans son ensemble. Elles utilisent les nouveaux textiles et mettent en scène l'antagonisme culture/nature, le caractère passager des vêtements mais aussi celui des corps. |
Das vergängliche Kleid in Kunstforum international, n° 197 (juin-juillet 2009)
